Le “Festival Shakespeare” de son nom d’origine, est né avec les premiers beaux jours de notre XXIème siècle, sous l’impulsion d’une association, le Théâtre du Sycomore et de ses deux fondateurs, Jean-Pierre Guille et Christophe Marachian.
Rapidement devenu le temps fort de la vie de l’association, il s’est construit et développé en s’appuyant au fil des ans sur les générations successives de sycomoriens désireux de s’approprier un projet ambitieux et fédérateur. Riche en rencontres et en émotions, activement soutenu par les municipalités de Tournon et Tain, le Festival s’est fait une place à part dans la programmation estivale.
Dès 2002, se produit ce qu’on appelle communément un “coup de foudre” : le Théâtre du Sycomore rencontre le Theater im Polygon, jeune troupe allemande venue de Fellbach. Plus de 20 ans, et une bonne dizaine de projets communs plus tard, les deux compagnies continuent d’écrire leur idylle entre Festival Shakespeare et Bunte Buhne (c’est le nom de leur festival) !
Avec cet échange le Festival déploie ses ailes à l’international et au travers de presque un quart de siècle, il accueillera des groupes venus des quatre coins du globe : Maroc, Ecosse, Colombie, Iran, Angleterre, Singapour, Géorgie, Roumanie, Algérie, Etats-Unis, Russie etc, etc…
Pour ses 20 ans, le “Festival Shakespeare” prend la confiance et s’offre la jolie extension “& Cie” pour laisser entrer dans sa programmation, sans jamais délaisser William, toutes les émanations de la littérature classique !
Ainsi l’on a pu y croiser ces dernières années aussi bien Hugo que Molière, en passant par Marlowe et bientôt Camus.
Sans parler de toutes les adaptations, réécritures, détournements et autres petits sacrilèges bienvenus !
Après une mauvaise grippe contractée au début des années 2020, et qui a bien failli le laisser sur le carreau, le Festival reprend des couleurs ! Porté par une nouvelle génération dopée à la frustration des confinements, et une direction tricéphale qui ressemble à un gouvernement d’union nationale (voir par ailleurs), il entend bien fêter ses 25 ans au sommet de sa gloire, dans la joie et l’allégresse.
Et bonne nouvelle : vous êtes tous invités !